La nouvelle de l’éjection sans préavis du PDG actuel de Netent, Per Eriksson, a provoqué un grand étonnement dans l’univers des jeux en ligne.
Étant donné que Netent est l’un des fournisseurs de jeux les plus célèbres du web, et le fait que depuis quelques 5 ans des nouveautés formidables ont sans cesse été présentées par l’éditeur, la question se pose, pourquoi a-t-il été licencié ? D’après les dires du conseil d’administration de Netent, la raison serait que la croissance de la société a été beaucoup trop lente par rapport à ce qu’ils attendaient d’elle. Dans cet univers de conception de jeux la concurrence est des plus féroces et celui qui n’arrive pas à soutenir le rythme frénétique d’innovations, de présentations, de créations, n’arrivera jamais à se placer au top.
Que de changements pour 2018
Pour 2018 on dirait que Netent a décidé de chambouler les choses et de faire du nettoyage dans la société.
Non seulement la société s’est retirée de quelques casinos en ligne dont, pour l’instant, Vegas Casino, Cresus Casino et Lucky8, il pourrait y en avoir d’autres.
D’autre part le fait que son PDG depuis de nombreuses années, Per Eriksson, a été remercié sans préavis a été un choc pour plus d’un puisque sous sa tutelle la croissance de la société a été bonne et régulière ces dernières années, même si un peu moins en 2017. Mais malheureusement cette croissance n’a pas été assez rapide aux yeux de Vigo Carlund, celui qui dirige le conseil d’administration, qui a pris la décision de le licencier. C’est Therese Hillman qui le remplace en intérim et remplis ses fonctions en attendant qu’un successeur soit désigné par la société.
Il est bien connu que le conseil d’administration de Netent avec Vigo Carlund à sa tête est très exigeant et vise la position du top dans l’univers des producteurs de jeux de casino. D’après le communiqué du conseil, la décision aurait été prise après avoir constaté que malgré un chiffre d’affaire qui a augmenté de 11,7% ainsi qu’un profit qui atteint les 9,5% en 2017, la croissance de Netent a tout de même été décevante. Mais il faut aussi prendre en compte que la société a été obligée de quitter les marchés de la Pologne, de la République Tchèque et de l’Australie, qui étaient devenus trop problématiques. De plus la société a également relocalisé et agrandit ses bureaux de Malte, ce qui a aussi été un investissement assez sérieux.
Pour Per Eriksson, qui se retrouve sans travail, il ne fait aucun doute qu’il va être très demandé par diverses sociétés qui connaissent bien la valeur de son travail.